Oran : pose de la première pierre de l’une des plus grandes usines de pneus d’Algérie
La première pierre d’un mega projet industriel a été posée, aujourd’hui, dimanche, dans la wilaya d’Oran. Il s’agit d’une usine de pneus destinés aux véhicules légers et poids lourds, dotée d’une capacité de production initiale de 7 millions d’unités par an. Cette capacité devrait être portée à 22 millions d’unités à terme, dans le cadre […]

La première pierre d’un mega projet industriel a été posée, aujourd’hui, dimanche, dans la wilaya d’Oran.
Il s’agit d’une usine de pneus destinés aux véhicules légers et poids lourds, dotée d’une capacité de production initiale de 7 millions d’unités par an.
Cette capacité devrait être portée à 22 millions d’unités à terme, dans le cadre d’une démarche stratégique visant à soutenir l’industrie automobile en Algérie et à développer ses capacités d’exportation.
La cérémonie s’est déroulée dans la zone industrielle de la commune de Tafraoui, en présence du Directeur Général de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI), Omar Rekkache, du Wali d’Oran, Samir Chibani, et du président du Conseil du Renouveau Économique Algérien (CREA), M. Kamel Moula, ainsi que des autorités locales.
Le projet est le fruit d’un partenariat algéro-chinois entre la société « El Hadj Elarbi Industries » et le groupe chinois leader « DoubleStar Group », qui est également un actionnaire majeur de la société mondiale « KUMHO Tyre ».
Ce partenariat devrait garantir un transfert de technologie de pointe s’appuyant sur les concepts de l’« Industrie 4.0 », ce qui renforcera la valeur ajoutée du produit algérien et assurera sa conformité avec les normes de qualité internationales.
Environ 10 % de la production sera destinée à satisfaire les besoins du marché national et à accompagner les projets de montage et de construction automobile dans le pays. Les 90 % restants seront dirigés vers l’exportation, ciblant les marchés d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe et d’Amérique.
Le coût d’investissement du projet devrait atteindre près de 54 milliards de dinars algériens. La nouvelle usine créera environ 2 000 emplois directs, ainsi que des milliers d’emplois indirects, générant ainsi une dynamique économique considérable dans la wilaya d’Oran et les régions avoisinantes.
S’exprimant en marge de l’événement, M. Omar Rekkache a souligné que ce projet s’inscrit dans une feuille de route nationale ambitieuse. « L’Algérie a enregistré la réalisation de quatre projets majeurs en matière de production de pneumatiques », a-t-il déclaré. Il a cité l’usine de Sétif, déjà opérationnelle et qui connaîtra une extension, ainsi que les projets de Touggourt et d’Ain M’lila, dont les travaux débuteront très prochainement.« L’objectif combiné de ces quatre pôles est d’atteindre une production nationale de 20 millions de pneumatiques.
Ce chiffre nous permettra non seulement de couvrir intégralement les besoins nationaux, mais aussi de mettre fin définitivement à l’importation », a-t-il expliqué.
L’ambition algérienne va même plus loin, avec des projets de production de pneus destinés au secteur aéronautique.
« C’est la concrétisation de notre volonté de souveraineté industrielle sur des produits jusqu’alors importés », a martelé le DG de l’AAPI, insistant sur l’importance de la coopération entre les opérateurs économiques pour la réussite de cette vision.
De plus, il jouera un rôle clé dans le développement d’un tissu de sous-traitance robuste pour accompagner l’essor de l’industrie automobile en Algérie.
Avec un début de production prévu pour 2026, l’Algérie pose, à travers ce projet, un jalon essentiel pour la reconquête de sa souveraineté industrielle et s’affirme comme un futur acteur clé sur l’échiquier économique régional et international.
Absolument. Voici une réécriture des déclarations dans un style journalistique adapté à la presse économique étatique, prête à être intégrée dans votre article.
En marge de la cérémonie, les officiels présents ont tour à tour souligné l’importance stratégique de ce projet, tant pour la région que pour l’économie nationale.