Coopération : L’Algérie et l’Italie affichent leur volonté d’approfondir leur partenariat.

L’Algérie et l’Italie ont réaffirmé, lors d’une table ronde sur l’entrepreneuriat, organisée lundi à Alger, leur engagement à renforcer le partenariat économique, à travers les opportunités d’investissement disponibles dans divers secteurs.

Présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab et le vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République italienne, M. Antonio Tajani, la rencontre s’est également déroulée en présence des ministres de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, de l’Industrie, Sifi Ghrieb, du Secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, de l’ambassadeur d’Italie à Alger, Alberto Cutillo, des PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi et de Sonelgaz, Mourad Adjal, et du Directeur général de l’Agence algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI), Omar Rekkache.

Dans son intervention inaugurale, M. Arkab a mis en avant la volonté des deux pays d’instaurer des relations économiques et commerciales « exemplaires » grâce aux atouts dont dispose l’Algérie, à savoir « ses ressources naturelles variées, sa position géographique stratégique et ses infrastructures » qui font d’elle une « destination d’investissement attractive par excellence », a-t-il précisé.

Il a par ailleurs estimé que le plus grand pays d’Afrique était devenu « un vaste chantier » pour des projets clés dans des secteurs tels que « l’agriculture, le tourisme, les mines, les énergies renouvelables, les communications, l’industrie et les services ».

Le ministre a en outre expliqué que les pouvoirs publics souhaitaient attirer des investissements dans « les nouvelles technologies de l’information, l’industrie automobile, les industries agroalimentaires ».

Pour ce faire, M Arkab a estimé que les indicateurs économiques font de l’Algérie un « pays stratégique pour drainer les investisseurs ». Il a cité à ce propos le domaine des hydrocarbures qui doit « répondre à la demande croissante en gaz », et préserver la position algérienne « en tant que fournisseur historique d’une énergie sûre et fiable ».

Il a aussi souligné l’importance du projet d’interconnexion électrique entre l’Algérie et l’Europe, « que nous oeuvrons à développer avec l’Italie », s’est-il félicité. 

Pour sa part, M. Tajani a qualifié le partenariat algéro-italien « d’excellent » mais qu’il devait être encore « plus solide » en investissant les secteurs « de l’agriculture, du tourisme, des infrastructures, du bâtiment ».

De son coté, le représentant de la société ENI, Guido Brusco, a quant à lui, rappelé l’engagement de sa société « à œuvrer conjointement à réaliser la transition énergétique » à travers un partenariat « efficace » dans le domaine des énergies renouvelables.

A noter qu’à l’issue des prises de paroles des principaux dirigeants, des réunions de travail ont été organisées entre hommes d’affaires des deux pays. 

Mansouria Fodeili

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