Décryptage d’une offensive savamment «L’axe du mal» lance une guerre médiatique contre l’Algérie

L’Algérie se trouve aujourd’hui au cœur d’une guerre médiatique perfide, menée par des officines obscures et des réseaux hostiles qui exploitent des technologies avancées pour manipuler l’opinion publique.

Par Meriem B.

Des milliers de «journalistes» et blogueurs, souvent manipulés par des puissances étrangères, se livrent à une diabolisation systématique du pays, inondant les moteurs de recherche et les réseaux sociaux de fausses informations. Derrière cette campagne de dénigrement se cachent des intérêts géopolitiques et des agendas occultes, alimentés par des financements étrangers et un soutien stratégique de puissances régionales. Pourtant, l’Algérie répond avec détermination en déployant des outils technologiques de pointe, développés par ses propres compétences, pour contrer cette désinformation et protéger l’image du pays sur la scène internationale. Entre pressions politiques, manipulation algorithmique et campagnes orchestrées, une véritable guerre de l’information se joue dans l’ombre. L’agence de presse nationale a évoqué une «sale guerre» médiatique menée contre l’Algérie par «l’axe du mal», à partir d’«officines obscures». Selon l’APS, «des rapports crédibles révèlent l’existence de plusieurs officines obscures qui mènent une guerre médiatique sournoise multidimensionnelle contre l’Algérie et ses institutions, en exploitant des technologies de l’intelligence artificielle et de deepfake, à laquelle l’Algérie fait face fermement à travers des applications pratiques de haute technologie développées par des compétences algériennes». Les mêmes rapports soulignent que l’Algérie fait face à une guerre médiatique perfide, dirigée par l’axe du mal hostile, bénéficiant de financements de pays et opérant depuis plusieurs capitales. «Les officines obscures manipulent les moteurs de recherche, les algorithmes et les mots-clés, tout en créant des milliers de sites web alimentés par une armada de journalistes, notamment depuis le Maroc, la France et d’autres pays, avec
l’unique objectif de suivre l’actualité algérienne», affirme l’agence de presse. Selon la dépêche, des dizaines de salles de rédaction au sein de chaînes de télévision et de journaux internationaux, notamment dans le Golfe et en Europe, se trouvent sous l’emprise du lobby médiatique français impliqué, aux côtés du régime du Makhzen marocain, dans des affaires de désinformation, de chantage et de corruption dans le milieu médiatique, en échange de services aux agendas occultes et de diffusion d’un discours hostile à l’Algérie. En outre, les services de renseignement du Makhzen marocain instrumentalisent des milliers de journalistes de différentes nationalités pour orchestrer des campagnes hostiles à la politique étrangère de l’Algérie en échange de pots-de-vin.

Une bataille technologique pour restaurer la vérité
Ainsi, les récentes déclarations du ministre de la Communication, Mohamed Meziane, concernant l’autre visage de la guerre médiatique perfide menée contre l’Algérie, ont levé le voile sur une partie de l’iceberg des dessous des armadas médiatiques multinationales mobilisées par des officines de l’axe du mal pour dénigrer tout ce qui est algérien et inonder les médias internationaux et les réseaux sociaux d’un flot de fausses informations et de mensonges afin de nuire aux institutions algériennes en utilisant des algorithmes des moteurs de recherche ou des réseaux sociaux. «Issu du milieu diplomatique et expert en stratégie de soft power dans le domaine médiatique à plusieurs niveaux, le ministre de la Communication avait dévoilé, lors d’une conférence qui a suscité plusieurs interprétations, le recensement de plus de 9 000 journalistes connus pour leur hostilité à
l’égard de l’Algérie, instrumentalisés dans différents pays du monde, dans le but de diaboliser tout ce qui est algérien, dans le cadre d’agendas de cercles hostiles», lit-on. Selon certains observateurs, les propos du ministre, lors de sa sortie médiatique, n’ont pas été tenus dans le vide, mais plutôt sur la base de données, dans une démarche proactive pour tirer la sonnette d’alarme et alerter les Algériens sur ce qui se trame dans les officines de l’axe du mal, «l’objectif étant de veiller à ce que la presse nationale prête une attention extrêmement importante à la question de sensibilisation du public aux manœuvres visant l’Algérie, et partant, inciter les Algériens à développer un esprit critique face aux contenus médiatiques et à ne pas se laisser entraîner par les groupes manipulateurs dans le contexte de la prolifération des fake news et de la révolution de l’intelligence artificielle ainsi que l’engagement de milliers de journalistes dans ces campagnes tendancieuses», a ajouté la même source.

L’Algérie face à l’attaque : vigilance et riposte technologique
A ce propos, toute personne qui suit l’actualité algérienne via les sites web, se heurte, en utilisant par exemple le moteur de recherche «Google», à des résultats biaisés, révélant ainsi une bataille algorithmique d’un autre genre qui favorise les articles trompeurs et les intox. Le même scénario se répète sur les réseaux sociaux mais sous une autre forme. Il s’agit d’une guerre algorithmique alimentée par des trolls électroniques, visant à garantir la visibilité de toutes les publications marocaines hostiles à l’Algérie sur les différentes plateformes. Toutefois, assure l’APS, l’Algérie, à l’instar des autres pays du monde, dispose d’applications pratiques de haute technologie, développées par des compétences algériennes, qui surveillent en routine tout article publié sur l’Algérie dans les médias internationaux ou sur les réseaux sociaux. «Tout Algérien peut effectuer une recherche en plusieurs langues sur l’Algérie sur les moteurs de recherche afin de recevoir des notifications instantanées dès la publication de tout contenu d’actualité sur l’Algérie», indique l’APS. Cependant, «il se heurte à des milliers d’articles, de publications et de vidéos sur l’Algérie dont la source n’est pas algérienne, révélant ainsi la présence de journalistes et de blogueurs qui font de la diabolisation de l’Algérie leur métier».

M. B.