Des campus aux start-up : Cap sur l’Afrique

Faire des universités algériennes des pépinières d’innovation. C’est le cap fixé par le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, qui veut transformer les campus en tremplins pour des start-up capables de conquérir le marché africain. Un pari ambitieux, porté par plus de 100 incubateurs universitaires déjà actifs dans […] The post Des campus aux start-up : Cap sur l’Afrique appeared first on Le Jeune Indépendant.

Sep 7, 2025 - 22:05
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Des campus aux start-up : Cap sur l’Afrique

Faire des universités algériennes des pépinières d’innovation. C’est le cap fixé par le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, qui veut transformer les campus en tremplins pour des start-up capables de conquérir le marché africain. Un pari ambitieux, porté par plus de 100 incubateurs universitaires déjà actifs dans le pays.

En marge de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se tient au Palais des expositions d’Alger, le ministre a affirmé que « notre objectif est simple. Il faut donner à chaque étudiant, chaque enseignant, chaque chercheur la possibilité de transformer une idée en entreprise », a-t-il lancé devant un parterre d’experts et d’opérateurs économiques.

Aujourd’hui, l’Algérie compte déjà plus d’une centaine d’incubateurs universitaires. Des espaces encore méconnus du grand public, mais où se dessinent l’avenir de centaines de jeunes pousses. Dans ces « boîtes à idées », les projets d’applications numériques côtoient des solutions dans l’agroalimentaire, l’énergie verte ou encore la santé connectée.

Pour le ministre, c’est là que tout se joue. « Ces structures doivent devenir de véritables tremplins », insiste-t-il. L’idée ? Que les start-up nées dans les amphithéâtres d’Alger, Oran et Tizi Ouzou puissent, demain, séduire des investisseurs et s’imposer sur des marchés encore vierges.

Car dans le discours de Noureddine Ouadah, il y a un mot qui revient sans cesse : Afrique. Un continent en pleine mutation numérique et économique. Un marché gigantesque, encore largement à conquérir. « Nous devons préparer nos jeunes à aller plus loin que le marché national. Le défi, c’est de les projeter vers l’Afrique », a-t-il affirmé.

Les opportunités sont réelles, les télécoms, les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente ou la santé numérique… autant de secteurs où les besoins explosent et où les start-up algériennes ont une carte à jouer.

Dans son intervention, le ministre a également tendu la main aux milliers d’étudiants africains inscrits dans les universités algériennes. Eux aussi bénéficieront d’un accompagnement à l’entrepreneuriat, avec l’idée qu’ils deviennent, dans leur pays d’origine, les relais de cette dynamique régionale. « C’est une manière de construire des passerelles solides avec nos partenaires africains », souligne Ouadah.

Concrètement, cela passe par un accompagnement renforcé, une simplification des démarches pour les jeunes entrepreneurs et des programmes de financement plus accessibles. L’idée est que les campus deviennent des pépinières d’innovation, capables de produire des start-up viables et compétitives.

Selon le premier responsable du secteur, l’université ne doit plus être une fin en soi, mais un point de départ. Les bancs de la fac doivent désormais être aussi ceux de l’entreprise de demain. « Bientôt, on parlera de nos campus comme des lieux où l’on invente, où l’on entreprend, où l’on ose », promet-il.

 

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