Entreprise de Gestion Touristique Sidi Fredj: 2025, toutes voiles dehors
La saison estivale pointe le bout du nez et c’est tout naturellement que les professionnels du tourisme toutes branches confondues se retroussent les manches et engagent d’ors et déjà les préparatifs contenus dans les plans de charges de leurs organismes respectifs. Par Lahcene Hamouche L’EGTSF un mastodonte du secteur avec ses structures tentaculaires et sa […]

La saison estivale pointe le bout du nez et c’est tout naturellement que les professionnels du tourisme toutes branches confondues se retroussent les manches et engagent d’ors et déjà les préparatifs contenus dans les plans de charges de leurs organismes respectifs.
Par Lahcene Hamouche
L’EGTSF un mastodonte du secteur avec ses structures tentaculaires et sa puissance managériale se jette dans l’arène de la féroce concurrence afin de séduire le maximum de clientèle férue de confort et de sécurité compatibles à ses attentes.
Installé la tête de cette entreprise depuis 2023, le président directeur général Djaffar Bouslimani n’a pas grillé son temps à contempler la beauté saisissante du site mais a aussi pris le pouls de la désastreuse situation, un cadeau empoisonné qui aurait rebuté plus d’un candidat au poste, sabre au clair, sonne la charge et entreprend au pas cadencé de requinquer cet ensemble laissé à l’état grabataire pourtant comble de l’ingratitude des hommes, un lieu éminemment historique qui a accueilli le débarquement des hordes coloniales en 1830 !
A l’issue du cordial échange laissé au soin de la spontanéité accordé par le président-directeur général toujours ouvert à la presse, soit souligné au passage loin du protocolaire questions-réponses, ce dernier dit tout et ne cache rien pour le bien du bon déroulement de la feuille de route. dans le feu de la discussion à bâtons rompus, sa spontanéité nous apprend que l’hôtel el Manar va connaitre une mue en profondeur après l’évacuation des derniers occupants et que le dossier technique suite aux instructions des pouvoirs publics accolé aux négociations avec les banques pour les crédits nécessaires, avance significativement. En parallèle l’hôtel El Riadh, les bâtiments H4 et H5, le quartier dudit » le corsaire » et la marina sont candidats à un toilettage qui s’apparente aux travaux d’hercule.
À propos de la marina, on enregistre de nouvelles embarcations dont près de 200 sont en situation clandestines. Le cadre d’hébergement soit en d’autres termes le port a nécessité l’engagement d’une révision intégrale de sa fonctionnalité la mesure de son gigantisme par son dragage, le plan d’eau étant saturé de sable et divers détritus balancés inconsciemment par d’inciviques et écervelés individus ennemis invétérés d’un environnement sain salubre et accueillant.
À ce propos m. Djaffar Bouslimani ne manque pas de remercier vivement le wali d’Alger pour sa prise de décision de prendre en charge les travaux. Un ouf salvateur de soulagement poussé par l’EGTSF, considérant la dimension pharaonique induite par cette rénovation loin de passer pour un ravalement trompeur de façade.
Simultanément à ces aspects cités supra, une note d’optimisme et de soulagement égaie le moral des troupes. L’exercice 2024 a connu une croissance du chiffre d’affaires de 26% et ce a contrario de l’inactivité depuis aout 2023 de l’hôtel el Manar, les H4 et H5. Une salutaire couche de baume au cœur, également à la réactivation des activités au port (restaurants, fastfoods, jeux pour enfants, ballades en mer, affluence massive des familles…). Celle-ci grâce aux fonds propres et aux efforts prométhéens du personnel de l’entreprise à féliciter chapeau bas.
Comme le coup de starter du lancement de la saison est à quelques encablures, l’EGT est sur tous les fronts de bataille : sécurisation totale des lieux, animations tous azimuts, redémarrage du centre culturel le Casif promis à procurer spectacles, shows, représentations variées sous tendus par un programme satisfaisant tous les goûts et les préférences du public.
Un conseil pressant et amical : hâtez vous de contempler de visu le réveil en force d’un temple de tourisme et de loisirs longtemps valétudinaire par la crasse et la démission de certains.
Vivement début juin…
L. H.