Oléiculture: La nécessité du travail collectif pour développer la filière soulignée à Tizi-Ouzou
La nécessité du travail collectif et de l’organisation de la chaîne de valeur oléicole pour développer la filière a été soulignée, lundi à Tizi-Ouzou, par les participants à une rencontre sur la promotion de l’oléiculture. Par Salim K. Lors de cette rencontre, organisée dans le cadre de la fête de l’olivier abritée par la maison […]

La nécessité du travail collectif et de l’organisation de la chaîne de valeur oléicole pour développer la filière a été soulignée, lundi à Tizi-Ouzou, par les participants à une rencontre sur la promotion de l’oléiculture.
Par Salim K.
Lors de cette rencontre, organisée dans le cadre de la fête de l’olivier abritée par la maison de la culture Mouloud-Mammeri depuis samedi dernier, l’expert oléicole Mahmoud Mendil, qui a animé une conférence sur la chaîne de valeur dans la filière oléicole, a appelé à la mise en place d’un réseau oléicole qui intégrera l’ensemble des concernés en allant du producteur jusqu’au consommateur.
Ce réseau, au sein duquel les différents intervenants dont les oléiculteurs, les oléifacteurs, les institutions et organismes publics et le consommateur auront à travailler collectivement, permettra d’apporter des solutions aux contraintes que vit actuellement la filière, telles que le prix «élevé» du litre d’huile qui a atteint cette année les 1 300 DA, l’amélioration du rendement, de la qualité de l’huile et l’exportation. «La filière oléicole sera dans l’obligation de s’organiser, car c’est la désorganisation de la chaîne de valeur, où les valeurs matérielles ont primé sur les valeurs morales, qui aujourd’hui se répercute sur la filière et est à l’origine des surcoûts», a-t-il dit.
Pour sa part le président du Conseil national interprofessionnel de la filière oléicole (CNIF-Oléicole), M’hamed Belasla, a noté que «les acteurs de cette filière travaillent malheureusement en individuel», ce qui rend difficile de s’organiser, estimant que l’informel a fait grimper le prix de l’huile d’olive.
Il a exhorté les oléifacteurs à s’organiser, à s’associer et à discuter pour le développement de cette filière en créant, par exemple, des coopératives ou des groupes d’intérêt, relevant que l’Algérie dispose de potentialités importantes, des moyens nécessaires, du savoir-faire et d’une huile d’olive de qualité, pour développer la filière et investir le marché international, appelant les professionnels à s’organiser afin d’avancer pour développer l’activité.
Dans ce sillage, M. Mendil, a souligné que l’Algérie a énormément de moyens de conquérir le marché international, que ce soit pour l’huile d’olive ou d’autres produits agricoles.
S. K.