Ouverture du Salon africain de l'automobile avec la participation des principaux acteurs du secteur sur le continent
ALGER - Le Salon africain de l'automobile, organisé dans le cadre de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), a ouvert ses portes, vendredi au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger), avec la participation des principaux acteurs du secteur de l'industrie automobile et de pièces de rechange sur le continent. Représentant le Premier ministre par intérim et ministre de l'Industrie, Sifi Ghrieb, le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a procédé à l'inauguration du Salon, en présence du secrétaire général du ministère de l'Industrie, Salem Ahmed Zaid, de la ministre tunisienne de l'Industrie, des Mines et de l'Energie, Fatma Chiboub, du ministre tunisien du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ainsi que des responsables de la Banque africaine 'import-export (Afreximbank) et de l'Association africaine des constructeurs automobiles. Dans une allocution prononcée en son nom par Rezig, le Premier ministre par intérim et ministre de l'Industrie a affirmé que "le continent connaît une dynamique industrielle qui renforce les chaînes de valeur, grâce à l'exploitation des potentialités disponibles sur le continent, notamment ses ressources naturelles, ses expertises et ses investissements. Cela permettra de concrétiser les ambitions d'intégration continentale dans ce secteur, en établissant une base industrielle à valeur ajoutée et créatrice de richesses". Il a ajouté, en outre, que consacrer un événement entièrement au secteur automobile dans le cadre de l'IATF 2025 se veut "un message de ses organisateurs sur le développement de l'industrie automobile, toutes catégories de véhicules confondus, sur le continent et les progrès continus réalisés dans la maîtrise de l'ensemble de la chaîne de valeur, qui a permis de créer des leaders dans ce domaine sur le continent". Pour le Premier ministre par intérim et ministre de l'Industrie, le secteur des industries mécaniques assistent à l'émergence d'une carte industrielle africaine, "dans laquelle l'Algérie se positionne aux côtés d'autres pays parmi les leaders du domaine dans le continent". Aujourd'hui, l'Algérie occupe, selon Ghrieb, une "position de premier plan dans la fabrication de plusieurs catégories de véhicules, notamment les engins lourds utilisés dans les travaux publics, l'agriculture et l'industrie, avec des taux d'intégration nationale importants atteignant 70 %, résultat des politiques industrielles qu'elle a adoptées depuis des décennies, qui placent la filière de la mécanique parmi ses principaux piliers". Evoquant les efforts déployés par l'Algérie pour mettre en place une véritable industrie mécanique, Ghrieb a mis en avant la stratégie "ambitieuse" du pays dont la mise en œuvre est en cours, notamment en ce qui concerne le développement de l'industrie des véhicules légers, "qui repose sur des investissements dans des chaînes de production complètes, à même d'atteindre un taux d'intégration d'au moins 30 %, en utilisant des pièces produites localement, par des fournisseurs et des entrepreneurs nationaux et étrangers, que l’Etat accompagne dans l’amélioration de leurs capacités techniques, technologiques, administratives et financières". De son côté, le vice-président exécutif en charge de la Global Trade Bank auprès d'Afreximbank, M. Haytham El Maayergi, a estimé que l'organisation de ce salon par l'Algérie reflétait son leadership dans ce domaine, soulignant que "le continent africain dispose de tous les éléments pour construire une industrie automobile intégrée, à même de dynamiser le commerce intra-africain et de renforcer la prospérité économique commune". Pour sa part, la présidente de l'Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM), Martina Biene, a précisé que "l'Afrique est capable, en unissant ses efforts, de fabriquer entre 3,5 et 5 millions de véhicules par an d'ici 2035, ce qui permettra d'ouvrir d'énormes opportunités d'emplois pour les jeunes et de renforcer les chaînes d'approvisionnement locales". L'Afrique dispose d'un marché, des ressources et des compétences nécessaires, mais "manque de courage et de discipline pour mettre en œuvre les politiques convenues", a-t-elle estimé, soulignant que l'industrie automobile pourrait devenir "la locomotive de la transformation économique du continent ". Le Salon africain de l'automobile est organisé sous les auspices de l'Union africaine (UA), du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), d'Afreximbank et de l’Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM), jusqu'au 10 septembre au Palais des expositions. L'événement verra la participation des principaux acteurs du continent dans le secteur de la fabrication automobile et de divers types de véhicules, de pièces de rechange et d'intrants de fabrication, y compris ceux activant dans la sous-traitance, ainsi que des professionnels de diverses disciplines liées à l'industrie mécanique. Cette occasion


ALGER - Le Salon africain de l'automobile, organisé dans le cadre de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), a ouvert ses portes, vendredi au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger), avec la participation des principaux acteurs du secteur de l'industrie automobile et de pièces de rechange sur le continent.
Représentant le Premier ministre par intérim et ministre de l'Industrie, Sifi Ghrieb, le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a procédé à l'inauguration du Salon, en présence du secrétaire général du ministère de l'Industrie, Salem Ahmed Zaid, de la ministre tunisienne de l'Industrie, des Mines et de l'Energie, Fatma Chiboub, du ministre tunisien du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ainsi que des responsables de la Banque africaine 'import-export (Afreximbank) et de l'Association africaine des constructeurs automobiles.
Dans une allocution prononcée en son nom par Rezig, le Premier ministre par intérim et ministre de l'Industrie a affirmé que "le continent connaît une dynamique industrielle qui renforce les chaînes de valeur, grâce à l'exploitation des potentialités disponibles sur le continent, notamment ses ressources naturelles, ses expertises et ses investissements. Cela permettra de concrétiser les ambitions d'intégration continentale dans ce secteur, en établissant une base industrielle à valeur ajoutée et créatrice de richesses".
Il a ajouté, en outre, que consacrer un événement entièrement au secteur automobile dans le cadre de l'IATF 2025 se veut "un message de ses organisateurs sur le développement de l'industrie automobile, toutes catégories de véhicules confondus, sur le continent et les progrès continus réalisés dans la maîtrise de l'ensemble de la chaîne de valeur, qui a permis de créer des leaders dans ce domaine sur le continent".
Pour le Premier ministre par intérim et ministre de l'Industrie, le secteur des industries mécaniques assistent à l'émergence d'une carte industrielle africaine, "dans laquelle l'Algérie se positionne aux côtés d'autres pays parmi les leaders du domaine dans le continent".
Aujourd'hui, l'Algérie occupe, selon Ghrieb, une "position de premier plan dans la fabrication de plusieurs catégories de véhicules, notamment les engins lourds utilisés dans les travaux publics, l'agriculture et l'industrie, avec des taux d'intégration nationale importants atteignant 70 %, résultat des politiques industrielles qu'elle a adoptées depuis des décennies, qui placent la filière de la mécanique parmi ses principaux piliers".
Evoquant les efforts déployés par l'Algérie pour mettre en place une véritable industrie mécanique, Ghrieb a mis en avant la stratégie "ambitieuse" du pays dont la mise en œuvre est en cours, notamment en ce qui concerne le développement de l'industrie des véhicules légers, "qui repose sur des investissements dans des chaînes de production complètes, à même d'atteindre un taux d'intégration d'au moins 30 %, en utilisant des pièces produites localement, par des fournisseurs et des entrepreneurs nationaux et étrangers, que l’Etat accompagne dans l’amélioration de leurs capacités techniques, technologiques, administratives et financières".
De son côté, le vice-président exécutif en charge de la Global Trade Bank auprès d'Afreximbank, M. Haytham El Maayergi, a estimé que l'organisation de ce salon par l'Algérie reflétait son leadership dans ce domaine, soulignant que "le continent africain dispose de tous les éléments pour construire une industrie automobile intégrée, à même de dynamiser le commerce intra-africain et de renforcer la prospérité économique commune".
Pour sa part, la présidente de l'Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM), Martina Biene, a précisé que "l'Afrique est capable, en unissant ses efforts, de fabriquer entre 3,5 et 5 millions de véhicules par an d'ici 2035, ce qui permettra d'ouvrir d'énormes opportunités d'emplois pour les jeunes et de renforcer les chaînes d'approvisionnement locales".
L'Afrique dispose d'un marché, des ressources et des compétences nécessaires, mais "manque de courage et de discipline pour mettre en œuvre les politiques convenues", a-t-elle estimé, soulignant que l'industrie automobile pourrait devenir "la locomotive de la transformation économique du continent ".
Le Salon africain de l'automobile est organisé sous les auspices de l'Union africaine (UA), du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), d'Afreximbank et de l’Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM), jusqu'au 10 septembre au Palais des expositions.
L'événement verra la participation des principaux acteurs du continent dans le secteur de la fabrication automobile et de divers types de véhicules, de pièces de rechange et d'intrants de fabrication, y compris ceux activant dans la sous-traitance, ainsi que des professionnels de diverses disciplines liées à l'industrie mécanique.
Cette occasion offre des opportunités de réseautage entre les concessionnaires et les clients, d'Algérie, d'Afrique et d'ailleurs, pour l'achat de produits et la conclusion d'accords d'import-export, outre la création d'espaces de coopération entre les constructeurs et fournisseurs.
Le programme du Salon comprend des conférences, des tables rondes et des workshops, à même d'ouvrir de nouveaux horizons pour la formation, le développement commercial et les échanges.
Les conférences porteront sur plusieurs thématiques, telles que les transformations dans l'industrie automobile mondiale et ses implications pour l'Afrique, la stratégie continentale de l'industrie automobile, l'exploitation des ressources minérales localement en Afrique, les expériences et les réalisations des pays africains en la matière, et des visites de travail aux pôles de l'industrie mécanique algérienne.
Le Salon vise à mettre en évidence les capacités africaines dans le domaine de la construction automobile et à renforcer les chaines d'approvisionnement régionales, en vue de contribuer à booster le processus d'intégration industrielle du continent, d'assurer une meilleure mobilité aux Africains en utilisant les ressources du continent et de renforcer le partenariat intra-africain dans ce domaine.