Presse africaine: Algérie, la Mecque du panafricanisme

ALGER - L'Algérie, par son organisation de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), ouverte jeudi à Alger par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, souligne son Statut de Mecque du panafricanisme, relèvent, vendredi, plusieurs médias africains. A travers les discours puissants des dirigeants africains présents à l’ouverture de l’évènement dans la capitale algérienne, appelant à l’union, à la mobilisation et à l’émancipation des pays africains et dénonçant la marginalisation du continent sur la scène mondiale, l’Algérie se repositionne comme leader des revendications émancipatrices d’une Afrique promise à un avenir brillant, soulignent les mêmes sources. Les médias africains ont d’ailleurs focalisé leur attention et répercuté avec force ces déclarations qui appellent à l’unité et au travail ensemble pour s’affranchir de la chape qui empêche l’essor du continent. Al Akhbar de Mauritanie a repris la déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune soulignant la volonté de son pays d’être une partie active dans l’ambitieuse vision d’avenir pour l’Afrique, qui est une vision inclusive et commune pour une Afrique forte et efficace. Le média arabophone rappelle le fait que pour le président de la République, l’IATF n’est pas seulement un événement économique, mais l’incarnation d’une conscience collective qui conduit tous les pays africains vers la construction d’un continent intégré, d’une volonté forte et d’un continent actif dans son environnement régional et international. Le Guardian du Nigéria note que "Les dirigeants africains, les chefs d’Etat et les responsables gouvernementaux, qui se sont réunis à l’occasion de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) à Alger, ont appelé à renouveler et à intensifier les efforts visant à approfondir l’intégration de l’Afrique afin de parvenir à une prospérité partagée". Le journal nigérian relève la déclaration du président de la République affirmant qu’il était urgent pour l’Afrique de reprendre la position qui lui revient sur le marché international. Il fait également écho de l’affirmation du président du conseil d’administration de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le professeur Benedict Oramah, que "l’Afrique n’était pas à la recherche d’aumônes ou d’un soutien éphémère, mais plutôt de véritables partenariats qui pourraient aider le continent à s’imposer dans sa poursuite du développement durable". Citant les propos du président du Mozambique, Daniel Francisco Chapo, Le Guardian écrit : "l’Afrique doit s’unir en tant que frères et sœurs dans une lutte partagée pour la libération, non seulement de l’héritage colonial, mais aussi de la pauvreté, de l’instabilité et de l’exclusion économique". Le quotidien ivoirien Framat Info défend l’idée que l'IATF 2025 "consacre l’Algérie comme carrefour stratégique du commerce et de l’investissement en Afrique", relevant que cette "édition d’Alger illustre la volonté commune des Etats africains de bâtir une puissance économique transfrontalière et durable". Le média ivoirien rapporte dans le même sens le discours de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, président du Conseil consultatif de l’IATF, saluant la vision du Président Tebboune dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’innovation et la technologie. "La foire est plus qu’un événement, elle est le symbole de l’éveil économique de l’Afrique", a-t-il déclaré. Dans un autre article, le même média a publié le défi lancé par la vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, l’ambassadrice algérienne Selma Malika Haddadi aux gouvernements, aux acteurs privés et aux entrepreneurs : transformer l’ambition en résultats tangibles. "Avant de quitter l’Algérie, engagez un partenariat, supprimez une barrière, simplifiez un processus ou accordez votre confiance à un produit africain auquel vous ne croyiez pas auparavant", a-t-elle exhorté. Et de prévenir : "Nous ne pouvons demander au monde de croire au Made in Africa si nous n’y croyons pas nous-mêmes". MZNews du Mozambique relève dans le même sens les déclarations du président de son pays, Daniel Chapo assurant que "l’avenir de l’Afrique sera construit par nous (africains, NDLR). Si nous ne sommes pas ceux qui construisent l’avenir du continent africain, personne ne le construira pour nous".       Afrik.com, le média panafricain soutient de son côté que "l’Afrique ne peut plus concevoir son développement en s’appuyant sur le commerce avec les autres continents, qui constitue encore pour l’essentiel (plus de 80%) l’orientation de ses échanges".         L’organisation à Alger de l’IATF 2025 constitue "à la fois une prise de conscience accélérée des nouveaux enjeux de développement du continent africain et un moment de mobilisation générale", a-t-il soutenu.

Sep 5, 2025 - 20:14
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Presse africaine: Algérie, la Mecque du panafricanisme
Presse africaine: Algérie, la Mecque du panafricanisme

ALGER - L'Algérie, par son organisation de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), ouverte jeudi à Alger par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, souligne son Statut de Mecque du panafricanisme, relèvent, vendredi, plusieurs médias africains.

A travers les discours puissants des dirigeants africains présents à l’ouverture de l’évènement dans la capitale algérienne, appelant à l’union, à la mobilisation et à l’émancipation des pays africains et dénonçant la marginalisation du continent sur la scène mondiale, l’Algérie se repositionne comme leader des revendications émancipatrices d’une Afrique promise à un avenir brillant, soulignent les mêmes sources.

Les médias africains ont d’ailleurs focalisé leur attention et répercuté avec force ces déclarations qui appellent à l’unité et au travail ensemble pour s’affranchir de la chape qui empêche l’essor du continent.

Al Akhbar de Mauritanie a repris la déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune soulignant la volonté de son pays d’être une partie active dans l’ambitieuse vision d’avenir pour l’Afrique, qui est une vision inclusive et commune pour une Afrique forte et efficace.

Le média arabophone rappelle le fait que pour le président de la République, l’IATF n’est pas seulement un événement économique, mais l’incarnation d’une conscience collective qui conduit tous les pays africains vers la construction d’un continent intégré, d’une volonté forte et d’un continent actif dans son environnement régional et international.

Le Guardian du Nigéria note que "Les dirigeants africains, les chefs d’Etat et les responsables gouvernementaux, qui se sont réunis à l’occasion de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) à Alger, ont appelé à renouveler et à intensifier les efforts visant à approfondir l’intégration de l’Afrique afin de parvenir à une prospérité partagée".

Le journal nigérian relève la déclaration du président de la République affirmant qu’il était urgent pour l’Afrique de reprendre la position qui lui revient sur le marché international. Il fait également écho de l’affirmation du président du conseil d’administration de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le professeur Benedict Oramah, que "l’Afrique n’était pas à la recherche d’aumônes ou d’un soutien éphémère, mais plutôt de véritables partenariats qui pourraient aider le continent à s’imposer dans sa poursuite du développement durable".

Citant les propos du président du Mozambique, Daniel Francisco Chapo, Le Guardian écrit : "l’Afrique doit s’unir en tant que frères et sœurs dans une lutte partagée pour la libération, non seulement de l’héritage colonial, mais aussi de la pauvreté, de l’instabilité et de l’exclusion économique".

Le quotidien ivoirien Framat Info défend l’idée que l'IATF 2025 "consacre l’Algérie comme carrefour stratégique du commerce et de l’investissement en Afrique", relevant que cette "édition d’Alger illustre la volonté commune des Etats africains de bâtir une puissance économique transfrontalière et durable".

Le média ivoirien rapporte dans le même sens le discours de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, président du Conseil consultatif de l’IATF, saluant la vision du Président Tebboune dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’innovation et la technologie.

"La foire est plus qu’un événement, elle est le symbole de l’éveil économique de l’Afrique", a-t-il déclaré. Dans un autre article, le même média a publié le défi lancé par la vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, l’ambassadrice algérienne Selma Malika Haddadi aux gouvernements, aux acteurs privés et aux entrepreneurs : transformer l’ambition en résultats tangibles.

"Avant de quitter l’Algérie, engagez un partenariat, supprimez une barrière, simplifiez un processus ou accordez votre confiance à un produit africain auquel vous ne croyiez pas auparavant", a-t-elle exhorté. Et de prévenir : "Nous ne pouvons demander au monde de croire au Made in Africa si nous n’y croyons pas nous-mêmes".

MZNews du Mozambique relève dans le même sens les déclarations du président de son pays, Daniel Chapo assurant que "l’avenir de l’Afrique sera construit par nous (africains, NDLR). Si nous ne sommes pas ceux qui construisent l’avenir du continent africain, personne ne le construira pour nous".      

Afrik.com, le média panafricain soutient de son côté que "l’Afrique ne peut plus concevoir son développement en s’appuyant sur le commerce avec les autres continents, qui constitue encore pour l’essentiel (plus de 80%) l’orientation de ses échanges".        

L’organisation à Alger de l’IATF 2025 constitue "à la fois une prise de conscience accélérée des nouveaux enjeux de développement du continent africain et un moment de mobilisation générale", a-t-il soutenu.