Université de Tizi Ouzou: La sécurité alimentaire durable thème d’une rencontre nationale
Une rencontre nationale sous le thème » l’agriculture et l’agroalimentaire en Algérie : Innovations et sécurité alimentaire durable (RAISA 25) » s’est ouverte mardi à la maison de culture de Tizi Ouzou à l’initiative de la faculté des sciences biologiques et sciences agronomiques de l’université Mouloud Mammeri et le laboratoire de recherche de qualité et […]

Une rencontre nationale sous le thème » l’agriculture et l’agroalimentaire en Algérie : Innovations et sécurité alimentaire durable (RAISA 25) » s’est ouverte mardi à la maison de culture de Tizi Ouzou à l’initiative de la faculté des sciences biologiques et sciences agronomiques de l’université Mouloud Mammeri et le laboratoire de recherche de qualité et sécurité des aliments (Q.S.A) en collaboration avec l’organisation nationale d’accompagnement de des agriculteurs et des transformateurs (ONAAT). Elle regroupe des chercheurs de plusieurs universités du pays, des professionnels de l’agroalimentaire et de l’agriculture et autres intervenants dans ces deux secteurs. Et c’est une première à l’échelle nationale de l’avis du président de l’ONAAT, Ahmed Latigui a souligné » qu’il est important de jeter les passerelles entre la recherche scientifique et le monde économique de surcroit ces questions relatives à la sécurité alimentaire durable. C’est même l’une des orientations du président de la République afin que l’université se met au service du développement économique de l’Algérie « . Pour lui, ce mérite revient ainsi à l’université de Tizi Ouzou en prenant l’initiative d’organiser cette rencontre devant aboutir à des recommandations visant à dégager des solutions pratiques à partir des projets de recherche scientifique pour accompagner les pouvoirs publics dans le long chemin vers la sécurité alimentaire du pays de manière pérenne. Venant de terminer sa communication sur l’agriculture saharienne, Ahmed Latigui a rappelé que le développement dudit créneau est devenu un choix stratégique de par les opportunités qu’offre le grand Sud algérien sur plusieurs plans qu’il faut saisir encore davantage en s’appuyant justement sur la recherche scientifique universitaire. Pour lui, l’agriculture dans le Sud du pays est en train de » s’industrialiser » avec des grandes surfaces cultivées et continue d’attirer de gros investisseurs dans différentes cultures notamment céréalières grâce aux moyens importants et nombreux avantages accordés par les pouvoirs publics. De son côté, le doyen de la faculté des sciences biologiques et sciences agronomiques, Metahri Mohamed Said que » face aux changements climatiques induisant le stress hydrique l’Algérie semble trouver la parade en exploitant la nappe albienne du grand Sud afin d’atteindre l’objectif de la sécurité alimentaire durable. Cette partie du pays emmagasine d’importantes quantités d’eau utile à l’agriculture que le développement de l’agriculture saharienne entamée depuis au moins une dizaine d’années ne semble avoir affecté cette réserve d’eau que l’on estime à plus de 50.000 milliards de m3 susceptible de couvrir nos besoins pendant des siècles « . A noter que plus d’une dizaine de communications, de tables rondes et de conférences sont au menu des deux jours de cette rencontre pour aborder plusieurs questions relatives à la thématique précitée, notamment, la numérisation de la gestion alimentaire en élevage laitier, analyses des tendances pluviométriques en Algérie, la filière oléicole, les dynamiques entrepreneuriales innovantes dans le secteur agricole et autres. Des ateliers dédiés aux nouvelles technologies appliquées au secteur agricole et agroalimentaire, savoir labelliser ses produits agricoles, quinoa : un modèle de culture climato-intelligente en Algérie sont au programme également de cette rencontre. D’imminents chercheurs universitaires animeront les travaux de ce colloque. Hamid Messir