BEM: quelque 800 000 candidats aux épreuves

Le coup d’envoi de l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), session 2025, sera donné ce dimanche 1e juin. Pas moins de 800 000 collégiens sont appelés à composer dans plus de 3000 centres d’examen répartis à travers le territoire national. L’épreuve, qui s’étalera sur trois jours, marque une étape cruciale pour ces élèves en […] The post BEM: quelque 800 000 candidats aux épreuves appeared first on Le Jeune Indépendant.

Juin 1, 2025 - 01:53
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BEM: quelque 800 000 candidats aux épreuves

Le coup d’envoi de l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), session 2025, sera donné ce dimanche 1e juin. Pas moins de 800 000 collégiens sont appelés à composer dans plus de 3000 centres d’examen répartis à travers le territoire national. L’épreuve, qui s’étalera sur trois jours, marque une étape cruciale pour ces élèves en fin de cycle moyen.

Les élèves seront examinés trois jours durant, dans neuf matières, en sus de la langue amazighe pour les élèves concernés. Les candidats auront pour le premier jour quatre matières, à savoir de 8h30 à 10h30 langue arabe, de 11h à 12h30 sciences physiques et technologie, l’après-midi, de 14h30 à 15h30 éducation islamique et de 16h à 17h éducation civique.

Pour la deuxième journée, ils auront de 8h30 à 10h30 mathématiques, de 11h à 12h30 langue anglaise et pour l’après-midi, de 14h30 à 16h histoire-géographie. Pour la troisième et dernière journée, les élèves plancheront sur l’épreuve de langue française de 8h30 à 10h30, celle des sciences de la nature et de la vie de 11h à 12h30 et enfin celle de langue amazighe dans l’après-midi de 14h30 à 16h.

Afin d’éviter tout retard, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé que les centres ouvriront exceptionnellement leurs portes à 7h30, soit une heure avant l’ouverture des enveloppes de sujets. Les candidats devront ainsi se présenter au moins une demi-heure à l’avance, c’est-à-dire à 8h le matin et à 14h l’après-midi.

Les chefs de centre sont invités à profiter de ce moment pour prodiguer des conseils et orientations aux élèves, les aider à gérer leur stress et se concentrer sereinement sur les épreuves à venir.

Dans le cadre de la lutte contre la triche, le ministère insiste sur la tolérance zéro face à toute tentative de fraude, notamment l’usage des téléphones portables ou la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux. Toute infraction exposera les contrevenants à des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison, conformément à l’article 11 du Code de procédure pénale et aux articles 253 bis 6 et 7 du Code pénal.

De son côté, le ministère de la Justice a pris, en coordination avec les secteurs concernés, une batterie de mesures proactives pour prévenir et lutter contre les crimes de fraude et de fuite des sujets d’examen, notamment les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC). En termes de sanctions, les responsables ont rappelé que toute implication dans des actes de fraude peut être punie de peines pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison ferme et d’une amende pouvant atteindre 300 000 DA. Les candidats surpris en flagrant délit encourent des sanctions disciplinaires lourdes, notamment l’exclusion des examens pour une durée comprise entre cinq et dix ans, la confiscation du matériel frauduleux (téléphones, clés USB, etc.) ainsi que la suppression des comptes numériques liés aux infractions.

Concernant l’orientation post-BEM, tout élève obtenant au moins 10/20 à l’examen sera déclaré admis. Il pourra ainsi accéder à la 1re année de l’enseignement secondaire général ou, selon les cas, être orienté vers un lycée professionnel. Ces établissements spécialisés ouvriront leurs portes dès la rentrée 2025-2026, une première dans l’histoire de l’enseignement professionnel en Algérie.

En cas d’échec, le ministère prévoit une formule de rattrapage : la moyenne combinée entre les notes de l’examen et la moyenne annuelle sera calculée. Si elle atteint 10/20 ou plus, l’élève est admis au niveau supérieur. Dans le cas contraire, il pourra soit redoubler, soit être orienté vers la formation professionnelle ou la vie active.

Dans le cadre de la sécurisation du déroulement des examens officiels, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mis en place, dans le même cadre, une série de mesures et de procédures en vue d’accompagner les efforts de l’Etat pour assurer le bon déroulement des épreuves, à travers les centres d’examen situés dans son territoire de compétence.

Des patrouilles motorisées et pédestres ont aussi été mobilisées pour assurer la fluidité du trafic routier et faciliter la circulation, notamment sur les routes et les axes conduisant vers les centres de déroulement, outre les formations sécuritaires qui veillent à accompagner et à sécuriser l’opération de transport des sujets et de remise des copies aux centres de collecte.

La Direction générale de la Protection civile (DGPC) a, de son côté, mis en place un dispositif opérationnel composé d’agents d’intervention, tous grades confondus, dédié à la prévention et à la sécurisation des candidats et du personnel d’encadrement en prévision des examens de fin de cycle moyen et secondaire.

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