Moutons de l’Aïd importés: Les arrivages se poursuivent à Tizi Ouzou
Dans le cadre de l’opération d’importation des moutons de l’Aïd, dont le quota revenant pour la wilaya de Tizi Ouzou est de 32 000 têtes, les arrivages se font progressivement. Jusqu’à présent, les moutons réceptionnés sont au nombre de 3100. Il reste donc 28 900 têtes à recevoir ultérieurement, soit d’ici début du mois prochain. […] The post Moutons de l’Aïd importés: Les arrivages se poursuivent à Tizi Ouzou appeared first on Le Jeune Indépendant.

Dans le cadre de l’opération d’importation des moutons de l’Aïd, dont le quota revenant pour la wilaya de Tizi Ouzou est de 32 000 têtes, les arrivages se font progressivement. Jusqu’à présent, les moutons réceptionnés sont au nombre de 3100. Il reste donc 28 900 têtes à recevoir ultérieurement, soit d’ici début du mois prochain. C’est ce qu’a indiqué, ce mercredi, M. Boussa, cadre à la Direction des services agricoles (DSA) de la wilaya au Jeune Indépendant.
Concernant, les moutons reçus et mis en vente à travers les onze points de vente désignés à cet effet à travers le territoire de la wilaya, il faut avouer qu’il y a un véritable rush et un certain désordre.
Dès quatre heures du matin, tous les points de vente sont pris d’assaut par les acheteurs. Et pour espérer l’achat du mouton, il faut jouer des coudes et des fois, prêt à crier à tue-tête, voire même à jouer le gladiateur. Par ailleurs, jusqu’à présent, les citadins sont lésés dans cette opération d’achat du mouton à un prix raisonnable, car ils affirment ne pas avoir où le garder puisqu’ils habitent des immeubles pour la grande majorité d’entre eux
Sur un autre volet, le recours par l’Etat à l’importation de ce fameux mouton a suscité la contrariété de certains éleveurs qui voient en cette opération d’importation une concurrence déloyale, or c’est le comportement de certains maquignons qui a conduit l’Etat à importer pour que l’ovin soit à la portée des bourses moyennes.
Les citoyens au revenu moyen interprètent, en ce qui les concerne, cette importation comme un acte relevant de la grande noblesse et estiment même que si elle venait à se répéter autant de fois que nécessaire, le marché des viandes retrouverait son juste prix.
Il faut rappeler que dans un passé récent, une chèvre avec ses deux petits (cabris) ont été vendus à plus 170 000DA. Idem concernant la brebis avec ses petits (agneaux), ils n’étaient pas cédés à moins 150 000 DA. Ce sont des prix qui dépassent l’entendement, aux yeux des bourses modestes. Quant aux raisons de cette situation, elles ne sont toujours pas connues avec précision. Des sources affirment qu’il s’agit de l’appât du gain qui dicte ces nouvelles lois du marché.
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