Pourquoi les conclaves de l’Occident avec Zelensky pour la «paix» sont une perte de temps

Par Mohamed K. – Les pays occidentaux, soutiens inconditionnels de l’Ukraine, multiplient les rencontres avec Volodymyr Zelensky pour tenter d’aboutir à une fin de la guerre qui fait rage dans l’est de l’Europe. En réalité, ce qui intéresse les Etats-Unis et l’Europe, c’est la recherche d’une porte de sortie honorable pour eux dans cette guerre qu’ils ont perdue depuis longtemps. Mais les avancées réalisées par l’armée russe à l’intérieur des territoires ukrainiens et la défaite de l’armée ukrainienne dont les soldats sont de plus en plus nombreux à fuir le combat, font que les tentatives des soutiens de Zelensky de limiter les dégâts arrivent trop tard.

En Russie, en effet, on estime que rien ne peut se jouer sans la participation active de Moscou dans les pourparlers, que le Kremlin compte conduire à sa guise et selon ses conditions. Sans cela, les efforts de Washington et de l’Union européennes sont un coup d’épée dans l’eau. Dans cette guerre russo-ukrainienne, où l’Algérie adopte une position neutre et refuse d’être mêlée aux démarches occidentales visant à basculer en faveur d’une partie au conflit au détriment de l’autre, les résultats réalisés par l’armée russe sur le terrain indiquent clairement que le dossier sera clos dans quelques mois. En tout cas, il ne dépassera pas l’année 2025.

Le régime de Kiev s’accroche à des chimères et croit aux promesses de Biden qui cède la Maison-Blanche à Donald Trump, et les engagements factices de la France et de l’Allemagne qui n’ont fait qu’empêcher l’aboutissement à un règlement rapide du conflit armé qui a fait de nombreux morts dans les rangs ukrainiens. Volodymyr Zelensky dans son entêtement à faire des soldats ukrainiens une chair à canon, malgré la défaite flagrante de l’Ukraine, cherche des appuis auprès de l’Organisation de la coopération islamique, de la Ligue arabe et de l’Union africaine, mais c’est peine perdue, ces trois organisations régionales n’étant ni prêtes à prendre parti dans cette guerre, ni disposée à perdre le puissant allié russe. Ceci, d’autant plus que le régime de Kiev a démontré sa collusion avec les groupes terroristes et est éclaboussé par une corruption endémique, qui le rend peu fiable.

Enfin, Volodymyr Zelensky pêche par l’absence totale d’autonomie. Installé au pouvoir par l’Occident, il est l’incarnation d’une collaboration aveugle avec ses mentors qui s’emploient à faire durer le conflit jusqu’au dernier ukrainien, aux fins de renflouer les caisses du lobby militaro-industriel américain, français et allemand, notamment.

M. K.

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