L’AIEA et les Occidentaux ont favorisé l’agression sioniste contre l’Iran

Dans un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères, Téhéran a réitéré ce lundi son propos quant à l’implication des pays occidentaux dans l’agression sioniste. A ce sujet, l’Iran rappelle la duplicité des Etats-Unis qui, au nom du retour aux négociations sur le dossier nucléaire iranien, avaient entamés des pourparlers indirects à Mascate, capitale du sultanat d’Oman et à Rome en Italie.

Cependant, et vue la tournure des événements, il s’avère que les Américains étaient plutôt dans la posture de l’écran de fumée pour leurrer les Iraniens afin de permettre au cabinet criminel de Netanyahu de préparer et d’exécuter l’attaque contre l’Iran. 

Sur ce sujet, il n’y a pas que les Américains. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) à elle aussi servi d’alibi pour justifier l’attaque de l’Iran par l’entité sioniste. Lors de sa réunion, lundi 9 juin, le Directeur général de l’agence onusienne, Rafael Grossi, a exprimé une vive inquiétude face à l’ampleur de l’enrichissement d’uranium en Iran, avertissant que les stocks actuels du pays s’approchent dangereusement du seuil nécessaire à la fabrication d’une arme nucléaire. Lors d’une conférence de presse tenue à l’ouverture de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA à Vienne, Rafael Grossi a déclaré que le niveau d’enrichissement réalisé par Téhéran « ne peut être ignoré ».

A la fin de la réunion de Vienne, jeudi 12 juin, l’AIEA a conclu que l’Iran ne respecte pas ses engagements en matière de non-prolifération, incitant son Conseil des gouverneurs à adopter une résolution le déclarant non conforme à ses obligations internationales. Cette résolution, adoptée par les 35 membres du Conseil de l’AIEA. Selon des sources diplomatiques, 19 pays ont voté en faveur du texte, tandis que la Russie, la Chine et le Burkina Faso s’y sont opposés. Onze pays se sont abstenus.

Il est clair désormais que l’AIEA a fourni un blanc-seing à l’entité sioniste pour agresser l’Iran, avec la bénédiction de l’administration Trump. L’attaque perpétrée par le gouvernement de Netanyahu et l’assassinat ciblé de haut gradé de l’armée iranienne ainsi que les responsables des Gardiens de la Révolution et des scientifiques procède d’une stratégie criminelle qui vise à détruire le programme nucléaire civil de l’Iran. Le but des puissances impérialistes ? Empêcher l’émergence de toute puissance, fut-elle une puissance du seuil, afin de garantir la suprématie stratégique de l’entité sioniste dans la région.

D’ailleurs, le narratif américano-euro-sioniste insiste sur le caractère de « danger existentiel » que représenterait l’Iran non seulement pour l’entité sioniste, mais pour la paix et la sécurité dans le monde. A ce propos, le communiqué des Affaires étrangères iraniennes a le mérite de rétablir la vérité. « L’entité sioniste est le seul pays détenteur d’armes nucléaires et de destruction massive (ADM) comme il est non signataire des traités internationaux et surtout le Traité de non-prolifération des armes nucléaires », peut-on lire dans le communiqué.

La démarche iranienne devient ainsi compréhensible pour ceux qui ne veulent rien voir ! Téhéran est, conformément à la légalité internationale, en légitime défense, même s’il procède au bombardement des sites militaires et stratégiques sionistes en guise de réponse à l’agression de celui-ci. Aussi, la DCA iranienne a également réussi à abattre de nombreux avions F-35 et des drones lancés par l’entité sioniste contre des cibles civiles en Iran, ce qui est en soi un exploit. 

Dans son communiqué, l’Iran met en garde contre toute intervention de pays tiers dans l’agression sioniste, même si c’est un secret pour personne, que cette attaque bénéficie de soutien logistique, militaire, de renseignement qu’apportent les bases américaines dans la région. Washington se trouve ainsi mise face à ses responsabilités historiques, légales et stratégiques. Le bombardement de sites iraniens, nucléaires, scientifiques et civils par l’entité sioniste avec la bénédiction de l’Occident intégral est en soi un crime perpétré par cette alliance entre l’Occident et l’entité sioniste.

La paix au Proche-Orient, dans le Golfe arabo-persique et dans le monde est compromise, selon le communiqué iranien. « Nous ne voulons pas étendre ce qui nous est imposé. Nous ne voulons pas que cela s’étende à d’autres pays et à la région. Nous n’y étions pas contraints par principe et nous avons engagé des négociations diplomatiques concernant notre programme nucléaire », affirment les Affaires étrangères iraniennes.

Mais « cette agression nous a contraints à nous défendre, et notre défense est légitime et efficace. Cette défense est une réponse à l’agression. Si l’agression cesse, il est naturel que nos réactions cessent également », affirme le communiqué. 

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